Essai détaillé / Jaguar XF SV8 & 2.7D

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Ce n'est pas la première fois que Jaguar lance un nouveau modèle dont on dit qu'il sera d'une importance capitale pour la pérennité de la marque, mais avec la XF, cette remarque est plus pertinente que jamais.

C'est chose faite: depuis peu, Jaguar et Land Rover sont propriété de l'Indien Tata. Une entreprise d'une ancienne colonie s'est donc offert deux des derniers joyaux de la couronne de l'industrie britannique. Jaguar souhaiterait se recentrer sur un segment de marché plus exclusif avec les XJ (et surtout son esthétiquement révolutionnaire successeur), XK Coupé et cabrio et XF. Pour éviter au constructeur de se prendre une gamelle, il faut que la XF (appelée à devenir le modèle le plus populaire) se vende à 40.000 unités par an. Bien que très différente sur le plan esthétique, la XF repose sur les bases techniques de la S-Type qu'elle remplace, avec ci et là quelques touches de XK, notamment pour la suspension. Sous le capot, les trois mécaniques à essence et l'unique Diesel sont de vieilles connaissances. Pour mieux semer le trouble parmi les marques de prestige allemandes, Ian Callum et son équipe ont voulu une grande berline d'allure basse (bien qu'en réalité plus haute que la S-Type), au profil de coupé (l'inclinaison du parebrise et de la lunette arrière est celle de la XK Coupé) et faisant la part belle à l'innovation. Cette dernière se manifeste surtout dans l'habitacle, traité très audacieusement, loin du classicisme britannique traditionnel, même si, çà et là, subsistent quelques traces de l'héritage du passé de Jaguar. Au sein du lucratif segment des berlines de luxe, la XF ne manque pas de concurrentes.

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