Le succès de Kia déborde des gammes moyenne et basse. La preuve ? L'Optima, nouveau porte-drapeau, est vendue chère au compte-gouttes. C'est que, dans un premier temps, il n'y en aura pas pour tout le monde.
C'est la première fois qu'une Kia porte le même nom à travers le monde et, surtout, qu'il s'agit de la même carrosserie (exception faite de certains moteurs et particularités locales). L'engouement pour cette voiture est tel, aux États- Unis et en Corée, que l'Europe sera servie après. Dès lors, notre importateur disposera, pour cette première année de commercialisation, d'un contingent limité d'Optima. Les quelques centaines d'unités promises seront donc écoulées en exécution Executive «full option» unique, à un prix de base qui peut paraître élevé quand on n'a pas pris la peine de faire le compte des équipements montés en série. Une bonne manière de faire de ce modèle la vitrine de luxe de la gamme Kia tout en se rémunérant correctement sur les exemplaires vendus. En revanche, la démarche du cheap chic menée par les autres modèles contemporains (pour respecter la chronologie des lancements: Cee'd, Soul, Sorento, Sportage, Picanto, Rio) semble de plus en plus compromise. Bascule-t-on vers le premium cheap ou le worldwide chic ?
- Finition remarquable, présentation soignée
- Équipement exhaustif et un cran au-dessus
- Diesel dans l'air du temps, sobre et propre
- Habitabilité, ergonomie et sens pratique
- Comportement rigoureux sans surprise
- Style susceptible de faire l'unanimité
- Vendue en exécution unique «full option»
- Suspension un peu dure, filtrage perfectible
- Pas de trappe à skis
- Sélecteur de boîte lent et parfois rugueux
- Léger broutage d'embrayage au démarrage
- Capitonnage bon marché (coffre, moquette)