Essai détaillé / Kia Picanto GT Line 1.2

Les amateurs du segment des citadines consacrent de plus en plus de budget à de l’achat de leur petite auto. Suivant cette tendance, Kia ne refuse donc presque plus rien à sa nouvelle Picanto, pas même le 1.0 Turbo des Rio et Cee’d. En attendant essai du 1.2 atmosphérique, un modèle d’équilibre.

Cela fait quelques années maintenant que l’on n’achète plus une petite citadine par dépit, faute de disposer de moyens supérieurs pour s’offrir plus grand. Depuis la renaissance de Mini et, surtout, de la Fiat 500 le rapport aux petites a changé. Aujourd’hui on peut rouler «populaire» et «joli» parce que le choix d’une petite voiture est devenu une nécessité pour de nombreux citadins, même en possession de moyens confortables.

La nouvelle (et 3^e) Picanto ne fait que suivre cette évolution. La première n’avait pas d’ambition particulières, sinon de mettre le pied des consommateurs européens à l’étrier de la marque Kia. La seconde marquait un progrès considérable en style. La troisième et actuelle ajoute des équipements réservés jusqu’ici aux segments supérieurs, souvent inédits pour sa catégorie, de quoi affronter Fiat 500, Renault Twingo et toutes les autres avec une vraie confiance. Promise pour recevoir, pour la première fois, un moteur turbocompressé (le 1.0 T-GDi 100 ch), la voici avec le bon vieux 1.2 atmosphérique, à ne surtout pas négliger. Précisons que la Picanto est aussi vendue avec le 1.0 atmosphérique de 67 ch à un peu plus de 10.000, de quoi rappeler que la Picanto reste aussi une voiture pour budgets limités.