Baroudeur costaud à l'origine, le Kia Sorento a évolué au fil du temps. À tel point qu'on le voit moins aujourd'hui comme un vrai tout terrain que comme un transporteur de troupes confortable et polyvalent. Et à juste titre...
Fini le temps de la carrosserie posée sur un châssis séparé: le Sorento possède désormais - depuis la deuxième génération, lancée en 2009 - une coque autoportante en acier. Pour ce nouveau modèle, celle-ci a vu son empattement s'allonger de 8 cm; dans le même temps, sa résistance à la torsion serait supérieure de 14%. Une valeur que Kia explique par l'usage encore plus intensif d'acier à très haute résistance (52,7%, contre 24,4% auparavant), notamment pour les cloches de suspension et la partie arrière de la coque, mais aussi par de nouveaux éléments pressés à chaud pour les montants de toit. Si l'on ne dispose malheureusement d'aucune information quant à l'évolution du poids de la coque nue, on se contentera de remarquer que, nonobstant l'augmentation sensible de gabarit, le nouveau Sorento ne pèse pas plus lourd que celui qu'il remplace... mais pas moins non plus. En témoigne le poids en ordre de marche de notre modèle d'essai 2.2 CRDi AWD à boîte automatique et 7 sièges annoncé à près de 1.950 kg.
- Confort de marche, prestations globales
- Tenue de route, transmission AWD rassurante
- Agrément, performances du 2.2 CRDi
- Habitabilité, 7 places disponibles
- Equipemens de série (Fusion et Sense)
- Présention de l’habitacle, finition soignée
- Feeling de direction très artificiel
- Sièges avant perfectibles, en confort et maintien
- Consommation du 2.2 CRDi à surveiller
- Boîte automatique peu propice à l’enthousiasme
- Encombrement, visibilité périphérique
- Politique de gamme (et prix) contraignante