Essai détaillé / Land Rover Discovery Sport P200 : au nouveau moteur essence

Pour ses retouches de mi-carrière, le Land Rover Discovery Sport s’offre davantage qu’une petite dose de rafraîchissements. Nouvelle plateforme, nouveaux moteurs: finalement, il n’y a que ses atours qui n’évoluent que timidement. En perdant à nos yeux un peu de leur caractère.

Rappelez-vous, nous sommes en septembre 2014 et Land Rover présente le Discovery Sport chargé de remplacer le Freelander. Plus compact et plus accessible que le Discovery, il est surtout destiné aux familles et se la joue davantage pratico-utilitaire. Avec pour résultat un demi-million d’exemplaires vendus dans le monde, il est devenu le modèle le plus diffusé de la marque. Un excellent prétexte pour lui offrir des dessous plus modernes passant par la plateforme Premium Transverse Architecture (PTA) déjà adoptée par l’Evoque, mais également deux moteurs, à essence et Diesel, désormais équipés de série d’une hybridation légère de 48 V, quelle que soit leur puissance. Extérieurement, ce sont avant tout les faces avant et arrière qui ont évolué, avec des phares et des feux à diodes entièrement redessinés. Le bouclier avant s’apparente, lui aussi, davantage au reste de la gamme avec ses deux ouïes verticales sur les côtés. A nos yeux, le Discovery Sport perd un peu en personnalité et rentre dans le rang.