La Mazda 6 remplace la 626 en mettant le paquet. Le style et le plaisir de conduite redeviennent des priorités pour une marque en quête d'un passé perdu.
Au même titre qu'un Carlos Ghosn qui eut vite fait de remettre Nissan sur les rails, Mark Fields, après 3 ans à la présidence de Mazda, est en passe de réussir son challenge consistant à redonner du lustre à la marque. Une marque qu'il vient d'ailleurs de quitter pour prendre la succession de Wolfgang Reitzle à la tête du Premier Automotive Group, qui réunit les marques de prestige du groupe Ford (Jaguar, Aston Martin, Land Rover,Volvo). Comme quoi, l'automobile reste une affaire d'hommes, de passion, de charisme et d'intelligence. Cette Mazda 6 doit donc être vue comme le signe du renouveau d'une marque, d'une nouvelle dynamique donnée au style, au plaisir de conduite, à l'originalité, loin des trop mièvres productions proposées jusqu'ici. N'était-ce qu'à ce titre, la Mazda 6 est déjà une voiture réussie. Elle y ajoute beaucoup d'homogénéité, un équipement sécuritaire et de confort au-dessus de la moyenne, une convivialité et des aspects pratiques indéniables. Une base de départ solide pour une reconstruction de la marque.