Essai détaillé / Mazda MX-5 RF 2.0 A : à l’abri

Pour sa version à toit dur, la MX-5 change d’allure. Elle joue les «Targa». Elle peut aussi s’offrir une boîte automatique. Voyons si tout cela ne dénature pas l’esprit et les qualités intrinsèques du modèle…

Il y a un peu moins de 2 ans, lors de la présentation de la MX-5 roadster, nous avions demandé aux metteurs au point si une version à toit dur était prévue. En souriant, ils nous avaient répondu: «Peut-être. Mais elle n’aurait alors pas l’architecture de l’ancienne Roadster-Coupé, car la poupe plus compacte du nouveau modèle empêche d’y loger un toit rigide en entier. Il faudrait donc chercher une autre solution…» Et la solution, ces cachottiers l’avaient déjà trouvée à l’époque: opter pour une architecture de type Targa, qui conserve des montants arrière fixes, sous lesquels viennent se ranger les panneaux du toit rigide et la lunette arrière en verre.

Le style Targa n’est donc pas né d’un choix esthétique au départ, mais bien d’une contrainte technique… Vu le nombre de têtes qui se sont retournées sur cette Mazda durant l’essai, on peut dire que le constructeur a su joindre l’utile à l’agréable: le style de cette RF («Retractable Fastback») semble apprécié. Cela donne aussi une touche d’exclusivité à la MX-5, puisque les modèles «Targa» se font aujourd’hui très rares sur le marché et sont aussi beaucoup plus chers. On pense aux Alfa Romeo 4C Spider, Lotus Elise ou encore à la… Porsche 911.