La Classe A n'est plus seulement une petite citadine branchée. La nouvelle venue ambitionne de ratisser plus large, en associant le luxe à la polyvalence d'une bonne berline à tout faire. A un prix Mercedes, cela va de soi.
La Classe A a marqué l'histoire automobile. Non pas par sa culbute super médiatisée qui aura au final entraîné la démocratisation du contrôle de stabilité, mais plutôt parce qu'elle a été à l'origine de la naissance du marché des petits monospaces. Plus étonnant encore, c'est que cette automobile avant-gardiste est l'oeuvre d'un constructeur réputé hypertraditionnaliste, attaché depuis toujours à la berline et à la propulsion. Avec la Classe A, Mercedes a réussi un double pari: réaliser sa première voiture à traction avant et étendre sa gamme vers le bas. Après 7 ans de commercialisation, Mercedes ne peut que se féliciter de sa démarche puisque les ventes de Classe A ont dépassé les prévisions en atteignant 1,1 million d'exemplaires. Une belle performance que la marque à l'étoile compte bien rééditer (prévision de 180.000 unités/an) même si la A«cru 2004» a changé de philosophie. Celle-ci ne veut plus seulement être considérée comme la seconde voiture des familles nanties, mais comme une vraie polyvalente à part entière.