La rendre plus accessible, facile au quotidien, fiscalement attractive et surtout aussi pure que possible, nombreuses sont les raisons qui ont poussé Mercedes – pardon, AMG – à oser un 4-cylindres dans la nouvelle SL. Cette dégradation statutaire est-elle sensée?
On frôle le paradoxe: alors que la nouvelle et septième génération de la SL a été confiée à Mercedes-AMG avec tout ce que cela suppose en sportivité exacerbée, voilà que les Allemands lui glissent un banc de 4 cylindres d’à peine 2 litres sous son immense capot. La moitié du V8 4 litres… Tellement grand public alors que depuis les années 50, les lettres SL symbolisent l’excellence. Si Mercedes avait au moins créé un V6 de 2 litres, ça passerait sans doute mieux… Quelle mouche a donc piqué les artilleurs d’Affalterbach? Dépassons ce sentiment de dégradation statutaire impardonnable, le monde automobile nous a habitué à ravaler nos préjugés. Mercedes ne s’est pas privé. Bon gré mal gré, on a bien accepté des 1.5 Diesel Dacia ou des 1.3 Renault pour mouvoir la gamme A… Et puis, il y a downsizing et downsizing, c’est d’ailleurs toute la nuance car pour sa SL 43, Mercedes-AMG a descendu de ses étagères l’un des meilleurs 2 litres 4-cylindres au monde, le M109 de la turbulente A 45 (S) AMG. Forcément, c’est différent, mais tout sauf régressif.
Photos: Jonathan Godin
- SL pure et authentique
- Usage quotidien plus réaliste
- Fiscalité plus humaine
- 2 litres trop roturier pour la SL
- Sièges sport trop raides
- Tarif proche de celui d’une 911 Cabriolet…