Pour cette troisième génération, la Mercedes Classe A met clairement ses prétentions familiales et pratiques de côté pour se recentrer sur son statut de berline compacte à tendance «Premium». Qu'en est-il désormais ?
En même temps qu'elle s'est aplatie (de 16 cm), la Classe A s'est considérablement allongée (de 45 cm). Avec ses 4,29 m, elle se réaligne sur les stars du segment, Audi A3 (4,23 m en 3 portes) et BMW Série 1 (4,32 m) en tête. Assurément, le rapport encombrement/ habitabilité ne fait plus partie des priorités de cette «petite» Mercedes, un coup d'oeil derrière les dossiers de sièges avant suffit pour s'en convaincre. Idem pour le soin apporté aux accès, avec des ouvertures qui restent tout de même décentes à l'avant, en dépit d'une ligne de toit plus basse, mais qui forcent désormais à la gymnastique les passagers de la seconde rangée. L'autre effet néfaste de ce nouveau style plus élancé porte sur la visibilité, médiocreGare, donc, dans les carrefours mal dégagés ou en ville pour manoeuvrer. Quant au coffre, on est aussi très moyennement servi pour une auto qui frôle les 4,3 m d'encombrement.
- Comportement routier dynamique et plaisant
- Train avant rigoureux, direction réussie
- Poste de conduite/commandes agréables
- Ensemble moteur/boîte convaincant
- Présentation intérieure soignée, finition
- Équipements/options à la page et «à la carte»
- Confort de marche négligé (suspension)
- Insonorisation faiblarde (moteur, roulement)
- Habitabilité/accès à l'arrière compliqué
- Visibilité périphérique médiocre
- Tarif relevé (le prix de l'étoile...)