Essai détaillé / Mercedes CLS 350 CDI

Avec la CLS, Mercedes aura créé un segment de niche, celui des coupés 4 portes. Le nouveau modèle doit donc confirmer le succès de son prédécesseur, car, depuis lors, la concurrence s'est développée.

Comme le modèle précédent, la CLS emprunte ses dessous à la Classe E commercialisée maintenant depuis presque 2 ans. Elle repose donc sur un empattement semblable, mais est 7 cm plus longue, 2,5 cm plus large et 5 cm plus basse, ce qui, naturellement, lui confère des proportions nettement plus étirées. Outre le châssis (trains avant et arrière multibras), les moteurs sont en partie ceux de la Classe E, d'autres ayant été améliorés ou tout simplement remplacés. Citons notamment le nouveau 350 CGI à essence et le 3 litres Diesel 350 CDI qui, dès le mois d'avril, seront suivis par l'entrée de gamme 250 CDI (4 cylindres turbo Diesel) et le V8 500 à essence. Comme déjà dans le coupé CL, ce dernier est en fait un 4,6 litres biturbo. La version 63 AMG suivra un peu plus tard. Contrairement à ce que son appellation pourrait laisser croire, il ne s'agira plus d'un gros 6 litres atmosphérique, mais d'un 5,5 litres suralimenté.