Les sceptiques ont-ils raison de s'interroger sur la santé mentale de ceux qui ont greffé un 3 cylindres sur un modèle dont le patronyme «Cooper» est pour eux synonyme de sportivité ? Embarquons à bord de la nouvelle Mini Cooper pour voir ce qu'il en est.
On le sait, la troisième génération de Mini repose sur une nouvelle plate-forme, baptisée UKL1. Celle-ci a été conçue pour les modèles compacts du groupe BMW à moteur transversal et traction (ou à transmission intégrale dans certains cas). Vous avez bien lu: les roues avant motrices ne concernent plus uniquement les Mini, mais aussi les BMW. En accentuant le partage d'organes mécaniques (et de tout ce qui ne se voit pas de l'extérieur) entre ses deux marques phares, le groupe BMW réalise d'importantes économies d'échelles et rationalise sa production, au risque de faire tomber de leur chaise certains puristes pour qui une «Béhème» ne peut être que propulsion. Mais quand on sait que, d'après certaines études, la plupart des conducteurs de Série 1 sont convaincus de rouler en traction, on se dit que le risque est minime! Ainsi, après la Mini Hatch, le premier produit issu de cette stratégie sera la BMW Série 2 Active Tourer, un monospace compact qui aura en ligne de mire la Mercedes Classe B et qui utilisera la même palette de moteurs que sa cousine «britannique».
- Nouveau tricylindre 1.5 turbo nerveux et sobre
- Boîte 6 automatique nettement améliorée
- Suspension bien meilleure (plaisir et confort)
- Habitacle beaucoup plus silencieux
- Possibilités de personnalisation, connectivité
- Habitabilité en hausse à l'arrière
- Prix coquet, options nombreuses et chères
- Accès à l'arrière
- Coffre toujours fort petit
- Éclairage intérieur plutôt kitsch
- Petites pertes de motricité
- «Mini» de 3,85 m...