Essai détaillé / Mini Roadster Cooper S

Dès la présentation de la variante Coupé, il était évident qu'un Roadster suivrait. Il est aujourd'hui réalité et adopte les mêmes recettes: strict biplace et des mécaniques affûtées pour exacerber l'esprit ludique cher à Mini. Objectif atteint ?

Nul besoin d'un oeil averti pour constater les liens de parenté qui unissent le Roadster au Coupé. Ils sont logiquement très proches, puisque le Coupé a été pensé dès le début de sa conception dans l'idée d'une version découvrable ultérieure. Ou comment constituer une gamme à moindre coût. La recette est donc identique : tout ce qui figure sous la ceinture de caisse est repris de la Mini Hatch - Cabrio, pour être précis -, tandis que le pare-brise bas et incliné est destiné à lui conférer une allure musclée et dynamique. La ligne de pavillon arrondie et fuyante du Coupé est ici imitée par une capote en toile, ce qui signifie la disparition du grand becquet fixe au sommet du hayon. Celui-ci disparaît aussi pour laisser place à une malle tout ce qu'il y a de plus classique et... moins pratique. Le becquet arrière mobile est quant à lui conservé.