La 4e génération de Micra nourrit des ambitions mondiales. Soucieuse de plaire au plus grand nombre, elle rentre dans le rang en matière de design et tente de séduire avec d'autres arguments, dont un tout nouveau tricylindre à essence.
L'audace esthétique est une arme à double tranchant et Nissan en sait quelque chose: s'il est encore trop tôt pour se prononcer quant au succès du Juke, on sait en revanche que le Qashqai a fait un véritable tabac, tandis que le Cube encombre plus les show-rooms des concessions qu’il n’égaie nos rues. Pour la 4e génération de sa petite polyvalente, le constructeur japonais a donc préféré ne pas prendre de risques et jouer la carte du consensualisme, comprenez de la banalité. Car si Makoto Yamane, designer en chef délégué produit, prétend que «la nouvelle Micra est dotée d’une allure plus flatteuse, plus luxueuse et plus statutaire», sans vouloir être de mauvaise foi, nous ne l’avons pas franchement remarqué. Vous nous permettrez de douter des chances de la nouvelle Micra de s’imposer face à ses nombreuses concurrentes, surtout sur le marché européen, où le style figure parmi les principaux critères d’acquisition.
- Positionnement tarifaire intéressant
- Rapport prix/équipement de série
- Moteur très agréable
- Boîte CVT réussie
- Comportement hyper sécurisant
- Amortissement confortable
- Absence de prise 12V si USB
- Insonorisation à grande vitesse
- Matériaux d’apparence bon marché
- Volant un peu trop bas
- Pas de stop&start
- Esthétique banale