Essai détaillé / Nissan Note 1.2

Le «minispace» Note se renouvelle et vient épauler la Micra et le Juke pour renforcer l'offre de Nissan dans le segment B.

Au contraire de ce que donne à penser son nouveau design, le nouveau Note affiche un encombrement inchangé. Ou si peu: pour un empattement (2,60 m) et une largeur (1,69 m) identiques, la nouvelle mouture ne gagne que 2 cm en longueur (4,10 m aujourd'hui) et en perd autant en hauteur (1,53 m). Le Note a dû troquer la plate- forme du Modus, récemment disparu du catalogue Renault, contre celle de l'actuelle Micra, à la fois plus rigide, mais aussi plus légère d'une cinquantaine de kilos. Ce qui permet au passage de compenser l'enrichissement de l'équipement embarqué. Et il fallait d'ailleurs bien ça, car le Note a fait de plein de technologies. La sécurité, en particulier, a fait l'objet de toutes les attentions, puisque ce «minispace» peut bénéficier des bienfaits des capteurs d'angles morts, d'une alerte de franchissement de ligne, d'une détection des objets en mouvement lors des manoeuvres et même d'une batterie de caméras reconstituant l'environnement de la voiture à 360°. Dans le segment, c'est une première. Les qualités modulaires constituent par ailleurs toujours l'un des arguments principaux du Note, mais à condition de consacrer 400 euros au pack Family (400 euros), qui comprend la banquette arrière coulissante, les deux accoudoirs centraux, le troisième appuie-tête arrière, le double plancher de chargement et le vitrage surteinté. On n'a rien sans rien.