Doyenne de la gamme Peugeot, la 206 s'offre le 1.6 HDi. Son troisième et meilleur moteur Diesel, qui vaut bien d'être étrenné dans un survêtement Sport.
Le Diesel a pris le dessus sur l'essence au point que l'on attend que chaque gamme nous révèle sa GTi-mazout. L'idée est sans doute plus récente dans le segment B que dans le C (la classe Golf, véritable terroir de la GTi). Mais elle n'a rien d'inédit. Le trio du groupe Volkswagen y avait déjà pensé en
équipant des super-versions uniques – Seat Ibiza FR (sans oublier la Cupra TDI 160 essayée dans les pages qui précèdent), Skoda Fabia RS et Volkswagen Polo GT (en Allemagne) – du moteur 1.9 litre TDI à injecteurs-pompes de 130 ch (310Nm!). Un cran en dessous, une 206 Sport HDi 110 (240 Nm) est sans doute moins performante face au chrono, mais beaucoup plus homogène en comportement, plus amusante à conduire, mieux insonorisée et autrement plus agréable à vivre. Juste au-dessus du club des 100 ch, la Peugeot s'érige en offre isolée qui se déclinera dans pratiquement toutes les exécutions de la famille 206, face auxquelles il sera difficile de ne pas craquer.