Essai détaillé / Peugeot 208 1.6 e-HDi 115

Réduction du gabarit, amaigrissement drastique, moteurs retravaillés voire inédits et poste de commande avant-gardiste : avec la 208, Peugeot veut repartir de zéro. Ou presque. La recette pour un nouveau «sacré numéro» ?

Très légèrement moins haute (de 1 cm), la 208 est moins large (de 2 cm), mais surtout beaucoup moins longue (de 8,5 cm) que sa devancière, et ce pour un empattement inchangé (2,54 m). Cette tendance à la baisse fait de cette Peugeot l'une des premières (après la Mazda 2) à enrayer la prise de poids systématique du segment. Et qui dit voiture plus compacte, dit aussi voiture plus légère, au bénéficie du prix de revient, des performances et surtout de la consommation et des émissions de CO2, un sujet pour le moins stratégique aujourd'hui. La cure opérée sur la 208 a en tout cas permis aux concepteurs de récupérer en moyenne 110 kg par version. En conséquence, la 208 retrouve à peu de chose près le poids de forme de la 206 et elle annonce du coup des niveaux de rejets de dioxyde de carbone particulièrement prometteurs (de 87 à 135 g/km), une performance qu'elle tire bien sûr aussi de mécaniques retravaillées en profondeur (1.4 VTi de 95 ch, 1.6 VTi de 120 ch, 1.6 THP de 155 ch, 1.4 e-HDi de 68 ch et 1.6 e-HDi de 90 ou 115 ch), voire tout à fait inédites dans le cas des tricylindres à essence atmosphériques de 1.0 et 1.2 litre (68 et 82 ch).