Essai détaillé / Peugeot 508 2.0 BlueHDi 136

Peugeot profite de la nécessité de rendre sa 508 conforme aux normes de dépollution Euro 6 pour lui offrir un restylage pas seulement cosmétique. L'équipement de sécurité et la connectivité sont eux aussi revus à la hausse. Faisons le point...

Fabriquée en France (mais aussi en Chine), la 508 «européenne» met logiquement le paquet sur l'offre Diesel, qui reste stratégique dans ce segment. La gamme débute donc avec le 1.6 e-HDi de 115 ch disponible au choix en boîte manuelle ou robotisée (600 euros) à 6 rapports. Il est épaulé par ce 2.0 BlueHDi, livrable en 3 puissances: 136, 150 et 180 ch. Cette dernière configuration est d'office accouplée à une boîte automatique à 6 rapports, à l'instar du haut de gamme 2.2 HDi de 204 ch. Avec Mercedes et Volvo, PSA est par ailleurs l'un des rares constructeurs à proposer un hybride Diesel: la 508 RXH, qui fait travailler le 2.0 HDi 163 de concert avec une unité électrique de 27 kW (37 ch). L'offre à essence repose sur le seul seize-cents. L'entrée de gamme atmosphérique délivre 116 ch, tandis que la version turbocompressée en propose 165. Ce dernier répond aussi à la norme Euro 6, en boîte manuelle comme en automatique. L'architecture de suspension reste bien entendu inchangée: pseudo-McPherson à l'avant, essieu multibras pour l'arrière. Seules les versions musclées 2.0 BlueHDi 180 et 2.2 HDi reçoivent un train avant à double triangulation et pivot découplé.