Plus compact et donc intrinsèquement plus enclin au dynamisme que son grand frère le Cayenne, le Porsche Macan se présente comme le SUV le plus sportif de son genre. Vérification par l'essai de la version S.
Comme pour le Cayenne, les ingénieurs Porsche ne sont pas complètement partis d'une feuille blanche. Piochant cette fois dans la banque d'organes du groupe, ils sont partis d'une plateforme d'Audi Q5 pour bâtir leur Macan. Concrètement, le plancher, les rotules et les bras de suspension (donc aussi l'empattement) restent ceux de l'Audi, mais la liste des composants partagés s'arrête grosso modo là. Tous les autres éléments de suspensions - amortisseurs, ressorts, barres antiroulis, joints élastocinématiques... - ont par exemple été intégralement réétudiés par Porsche, les ingénieurs ayant même prévu trois types de suspensions. Tout le système de transmission intégrale a également été repensé, pour offrir non seulement de la motricité, mais aussi du dynamisme à la demande, via notamment un différentiel à glissement limité actif (PTV+) disponible en option pour l'essieu arrière.
- Compromis confort/dynamisme (avec susp. pneum.)
- Position de conduite, commandes agréables
- Agilité, tenue de route (avec susp. pneumatique)
- Agrément sportif réel, performances
- Accord moteur/boîte, V6 hyperpolyvalent
- Présentation générale, qualité perç
- Consommation réelle du V6 biturbo
- Contours de caisse difficiles à cerner
- Tarif salé, à peine moins cher qu'un Cayenne !
- Options mesquines et surfacturées