Vrai baroudeur dans la dégaine mais faux tout terrain par la technique, le Renault Captur mise sur un look branché et personnalisable à souhait pour se faire remarquer dans le segment B. D'autres arguments ?
Car il ne faut pas s'y tromper : en dépit de son allure musclée, le Captur ne sera jamais un vrai franchisseur. Renault n'a rien prévu pour lui en ce sens: pas de transmission intégrale, pas même de différentiel avant évolué, tout au plus des voies légèrement élargies et une garde au sol relevée de 10 cm par rapport à celle d'une Clio, dont le Captur reprend par ailleurs toute la partie technique. À l'avant, on a donc toujours affaire à des jambes de force McPherson, tandis qu'à l'arrière, l'essieu de torsion renforcé de la Clio Grandtour a été conservé, mais opère plus en retrait, sur un empattement légèrement rallongé (à 2,61 m ici, soit 2 cm de plus que pour la polyvalente). Plus long (6 cm), plus large (5 cm) et plus haut (12 cm) que la Clio, le Captur est forcément plus lourd (environ 50 kg) et brasse plus d'air. D'où, sans doute, la décision de Renault de s'en tenir ici aux mécaniques les plus puissantes.
- Originalité, personnalisation étendue
- Habitacle spacieux (pour 4) et astucieux
- Comportement routier sain et équilibré
- 1.2 TCe souple, volontaire et discret
- Coffre logeable, banquette coulissante de série
- Rapport prix/équipement (Zen & Intens), option
- Qualité des matériaux de bord à revoir
- Finition légère (accostages, tapis de sol)
- Suspension sur mauvais revêtements
- Consommation à surveiller
- Boîte EDC parfois paresseuse (au démarrage)
- Quelques lacunes d'équipement