Si l’Espace fait toujours dans l’originalité, c’est parce qu’il est devenu un mélange de genres; non plus, comme les 4 générations du modèle qui l’ont précédé, un genre en soi. Le plus spacieux des Renault passe aussi à de plus petits dessous de capot. La conduite basse en CO2 et connectée lui donne l’ambition d’être en phase avec l’air du temps.
Il y a 31 ans, soit quelques mois après que Chrysler eut la paternité du minivan, Renault inventa le monospace. Le monospace français était d’emblée plus innovant que le shuttle américain. Construites à Romorantin à partir de matériaux composites – grâce au savoir-faire de Matra – et premières du genre 7 places à être vraiment aérodynamiques, 3 générations d’Espace (I de 1984 à 1991, II de 1991 à 1998, III de 1996 à 2002) auront révolutionné le transport particulier de personnes pour être le premier minibus capable de restituer le confort, le comportement et les performances d’une grande routière familiale. Bernard Hanon, PDG de Renault de l’époque, aurait dit de lui: «C’est la voiture à laquelle on aboutira naturellement lorsque l’on aura dépassé toutes les vanités automobiles.»
- Insonorisation et confort de marche
- Confort aux places avant
- Diesel étonnamment conciliant en reprises
- Fonctionnalité One-Touch des 5 sièges AR
- Ambiance d’habitacle
- Equipement de base déjà fourni
- Ce n’est plus un Gd Espace (un vrai 7 places)
- «Toucher de route» un peu pataud à la limite
- Commandes tactiles R-Link 2 distrayantes
- Position trottoir rétro extérieur trop lente
- Fonctionnalités R-Link 2 mal hiérarchisées
- Quelques détails de finition