Essai détaillé / Renault Latitude 2.0 dCi

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L'échec commercial de la Vel Satis explique que Renault n'a plus pris le moindre risque pour la Latitude, qui doit tenter de lui succéder dans le segment supérieur. L'heure est au consensus et à la retenue pour une berline sage sur le plan tant esthétique

Renault a bien compris qu'il était aussi coûteux qu'inutile d'entrer en confrontation directe avec les spécialistes allemands du haut de gamme. Pour cette raison, la Latitude ne se positionne plus comme un porte-drapeau, mais simplement comme une grande berline très bien équipée et vendue à un tarif annoncé comme concurrentiel. Construite en Corée, elle est la réplique de la SM5, une berline de 4,89 m de long qui partage nombre de pièces avec des modèles Renault ou Nissan. Sa plate-forme dérive ainsi étroitement de celle de la Laguna III, tout comme son train avant, tandis que l'essieu arrière multibras est celui de la Nissan Altima. Du côté des moteurs, Renault n'a pas non plus cherché midi à quatorze heures : en Europe, la Latitude roulera majoritairement au gazole (2.0 dCi de 150 ou 175 ch et V6 3.0 dCi de 240 ch). La seule proposition à essence qui figure au catalogue est un 2 litres de 140 ch capable de fonctionner à l'E85.

  • Confort global de marche
  • Insonorisation soignée
  • Rapport prix/équipement de premier plan
  • Accord moteur/boîte
  • Habitabilité généreuse (sauf garde au toit AR)
  • Position de conduite ratée
  • Amortissement insuffisant
  • Direction trop légère et peu communicative
  • Garde au toit AR insuffisante
  • Ergonomie et espaces de rangement limités
  • Malle difficile à ouvrir (charnières)
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Prix en savoir plus sur la version essayée NC
Avis Rédaction 13.00/20