Taillée pour redresser les ventes de la marque sur le marché des berlines premium - et, ipso facto, celui des flottes -, la Seat Exeo tire ses gènes d'une Audi déchue. Petite leçon de recyclage à la mode hispano-teutonne.
En construisant son Exeo sur la base d'une ancienne Audi, Seat ne pouvait trouver meilleure solution - qualitative, mais aussi et surtout financière - pour s'insérer rapidement et efficacement dans la catégorie des berlines premium et de flotte. Proposée à 25.350 euros en 2.0 TDI 143 de base - soit quelque 2.500 euros de moins que ce qu'audi réclamait à l'époque pour une A4 à mécanique et équipement comparables -, cette Seat Exeo se profile aussi comme une bonne affaire pour l'amateur, qui s'assure de la sorte de disposer d'un châssis éprouvé, tant sur le plan du confort que de la sécurité (et, grâce aux nouveaux réglages de suspension, toujours à la hauteur sur le plan dynamique), d'un habitacle bien construit avec des matériaux de qualité et d'une base d'équipements solide et à la page. En fin de compte, seuls les adeptes des lignes sensuelles et du design basé sur l'émotion (qu'on croyait indissociable des modèles de la marque jusqu'à aujourd'hui...) Seront déçus. Pour les autres, comme pour nous, ce recyclage apparaît sans doute comme une réussite.
- Confort de marche global
- Position de conduite, commandes
- Finition de l’habitacle
- Equipement de série complet (Style et Sport)
- Rapport performances/consommation
- Rapport prix/prestations
- Insonorisation au vent perfectible
- Habitabilité mesurée, surtout à l’arrière
- Espaces de rangement comptés
- Pas de boîte automatique
- Identité Seat?