La Camry a toujours été pensée en fonction du marché américain. Elle continue néanmoins à mener une carrière discrète sur le Vieux Continent. Et Toyota de maintenir une présence dans le segment E.
D'une génération à l'autre, la Camry évolue sans grands chambardements. Très courtisée outre-Atlantique, elle le sera assurément moins chez nous. Cette berline ultra-traditionnelle, que l'on avait connue plus européenne il y a dix ans, nous revient chaque fois plus «american minded». Et cela en dépit des divers réglages apportés. Particulièrement longue (près de 5 mètres), dotée de moteurs à cylindrée importante, fiable, bien construite et généreusement équipée, la Camry aurait pu être une bonne affaire si elle avait fait des concessions sur les prix. La nipponne éprouvera des difficultés à rivaliser directement avec les allemandes, voire françaises (Vel Satis, 607)... sur lesquelles elle n'aura vraiment le dessus qu'acquise en occasion récente. Et puis, une fois encore, il devient illusoire d'espérer la moindre notoriété quand on n'a plus de Diesel à proposer.