Le Sharan a tenu 15 ans avant de passer le relais à un remplaçant qui ne révolutionne pas le genre. Le volume faisant la forme, c'est une évolution du sens pratique qu'on attendait.
Le segment des grands monospaces s'est tassé. Certains acteurs se sont désengagés ou vont le faire. Les irréductibles qui restent se donnent les modèles susceptibles de consolider l'attrait du concept «1 volume, 5 à 7 places», et de faire reconverger les familles vers ses portes coulissantes, dont ne bénéficient généralement pas les tenants du segment des «compacts». Volkswagen en est, fort d'un Sharan qui n'est passé à côté de rien de ce qui peut faire un monospace accompli. Sans trop en avoir l'air, il magnifie en effet à la fois la classe et la sobriété, en cumulant des records: d'accessibilité à l'habitacle, d'espace intérieur, de confort d'assises, de bien-être climatique, de désembuage et, pour couronner le tout, de basses consommations.
- Très économique en gazole
- Espace aux 3 rangs en largeur et hauteur
- Confort d’assise (relevée à l’arrière)
- Escamotage des sièges très facile (EasyFold)
- Equipement et options bien pensés
- Prix concurrentiel des 3 exécutions
- Stop&Start parfois désarmant
- Boîte longue, à manipuler souvent
- Liste d’options encore longue sur Highline
- Pas de roue de secours
- Petit détail bâclé (cabochon sur le contact)
- Performances en recul