En recevant la variante dégonflée du D5, la V70 Diesel n'a (presque) rien perdu de son agrément de conduite.
La naissance du moteur 2.4D n'est due qu'à une simple reprogrammation du calculateur de gestion.Venant d'un constructeur aussi sérieux que Volvo, on pouvait s'attendre à quelque chose de moins «bricolé», d'autant que la généralisation du tuning des moteurs Diesel risque de se faire au détriment des ventes de la D5, vendue 2.800 €de plus. Forcément moins performante, mais aussi moins pénalisée fiscalement (encore que sa cylindrée lui impose une taxe de roulage non négligeable), cette 2.4D reste cependant une très agréable grande routière. Loin d'être sous-motorisée,même si des berlines 2 litres turbo Diesel proposent des performances plus intéressantes, elle parvient à conserver ce petit quelque chose en plus sur le plan de l'agrément de conduite, sans compter que le confort, la sécurité et la finition apparaissent tout simplement irréprochables. On regrettera juste que l'équipement de série fasse l'impasse sur une série de détails qui amélioreraient la qualité de vie à bord. L'individualisme et le luxe ont un prix, chez Volvo comme chez les constructeurs allemands de haut de gamme, aux côtés desquels la V70 2.4D se positionne davantage que par rapport aux offres comparables des généralistes.