Les responsables marketing de Volkswagen le reconnaissent volontiers (et nous, donc...): la Golf GTI s'était peu à peu «décaféinée» d'une génération à l'autre. Au moins les caractéristiques de la cinquième du nom ont-elles de quoi faire battre un peu plus
C'était il y a bientôt 30 ans. La légende veut qu'une bande d'ingénieurs un peu rebelles, qui sait, peut-être hippies, ait développé en perruque – puisque sans l'approbation de leur hiérarchie – une version très radicale et performante de la première Golf sortie en 1974. Finalement acceptée et lancée en 1976, la première GTI révolutionnait le produit automobile en démocratisant l'accèsaux performances d'une voiture de sport (1.6 litre, 110 ch, 182 km/h, 9,0 s de 0 à 100 km/h) sans rien sacrifier de l'aspect pratique d'une berline moyenne. Le succès fut immédiat et d'une ampleur inattendue, puisque sur 4 générations de Golf,
c'est finalement plus de 1,5 million de GTI qui seront vendues à travers le monde. Vingt-huit ans plus tard, la Golf GTI cinquième du nom a bien pris quelque 500 kg d'embonpoint par rapport à l'originelle (plus de 1.300 kg contre 820), mais, progrès technique aidant, réussit la gageure d'être néanmoins sensiblement plus performante tout en ne consommant pas plus (selon les normes) que son ancêtre.