Après 7 ans de carrière, le Touran bénéficie d'une cure de rajeunissement bien méritée. D'autant qu'elle ne concerne pas que les aspects esthétiques: l'équipement a été revu et tous les moteurs répondent désormais à la norme Euro 5.
Le Touran n’a jamais été un premier prix de beauté. A l'origine, il semble avoir été conçu par un groupe d'ingénieurs à un moment où tous les stylistes étaient en vacances! Froid, sérieux et sans fioriture sont les qualificatifs qui caractérisent le mieux son design. N’empêche, si son esthétique ne suscite aucune émotion, cela ne l’a pas empêché de convaincre plus de 1,1 million d’acheteurs en 7 ans de carrière.
Voici 3 ans, le Touran avait déjà bénéficié d’un restylage de mi-carrière. Cette fois, les évolutions sont nettement plus importantes et, même si c’est difficile à croire, à l’exception des portes, tous les panneaux de carrosserie sont nouveaux. Ajoutons qu’il en a profité pour adopter le nouveau style Volkswagen déjà arboré par les Polo, Golf, Sharan, Transporter et, plus récemment, au salon de Paris, par la Passat.
Cette remise au goût du jour était bien nécessaire, car la concurrence ne chôme pas, mettant à mal les parts de marché du Touran. Nous pensons notamment aux Renault Scénic, Citroën C4 Picasso, Opel Zafira et, dans une moindre mesure, au Toyota Verso, sans oublier l’arrivée récente du Ford C-Max de seconde génération (essai détaillé dans notre numéro 1483 du 27 octobre dernier).
- Souplesse du moteur
- Consommation bien contenue
- Commande de boîte agréable
- Comportement dynamique
- Direction
- Grand coffre
- Conception froide, intérieur morne
- Place centrale arrière étroite
- Accès au 3e rang malaisé
- Modularité du 2e rang vieillie
- Surface de chargement non plane
- Roue de secours en options eulement