Essais blog / Que pensez-vous de la Mercedes C 300 de ?

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En essence et dans toutes les catégories, l’hybridation semble aujourd’hui bien entrée dans les mœurs. Mais qu’en est-il lorsqu’on parle d’hybridation sur un modèle Diesel, et plus particulièrement de la Mercedes C300de ? La parole est à Cédric Derèse.

Le Diesel n’a plus la cote auprès de l’opinion publique, c’est un fait. Sale et prétendument peu respectueux de l’environnement, on ne lui trouve plus que des défauts dès lors qu’il est désormais vendu au même prix que l’essence. Pourtant, il y a 1 ou 2 ans d’ici, on louait encore son couple, sa souplesse de fonctionnement, son caractère paisible et sa frugalité. Autant de points forts que l’on retrouve toujours dans le 2 litres à combustion spontanée de la Mercedes C300de… toutes renforcées par l’apport du moteur électrique.

Chouette

Parlons d’abord de l’agrément mécanique. Un vrai point fort pour moi. Dans 99% des cas – à moins de conditions extrêmes ou d’une avarie mécanique – la C300de démarre en mode full électrique, avec une belle souplesse d’accélération sous la pédale et toujours en silence. Complètement chargée, sa batterie lui permet de parcourir entre 30 et 40 km à la seule force de ses électrons. De quoi « commuter » du domicile au boulot dans la plupart des cas, et même envisager le retour si l’on a pu la brancher quelques heures – environ 4h sur une prise domestique classique – avant de repartir. Plaisant. D’autant qu’il n’est jamais nécessaire de garder un œuf sous le pied par crainte de tomber en rade. Si jamais cela arrive, le Diesel est là pour prendre le relais. Pas de stress non plus pour les gros déplacements, on module comme on veut la gestion de la batterie – mode hybride auto, maintien de charge, recharge en roulant… - et on adapte le fonctionnement de la voiture au trajet. Mais alors, cette C300de, c’est une hybride zéro contrainte ? Pas tout à fait…

Dommage

Le plus gros point noir de cette auto, c’est son coffre. Berline ou break, celui-ci perd solidement de sa contenance du fait du pack de batterie installé juste derrière les dossiers de banquette. Autant dire que dans la berline, la fonctionnalité est sérieusement mise à mal. Ne parlons même pas de la modularité. Du coup, la Classe C perd une bonne partie de son attrait. Et puis, partant du principe que le rendement thermique et écologique d’un moteur Diesel n’est jamais aussi bon que lorsqu’il opère à bonne température, on a quelques scrupules à l’utiliser en mode « hybride auto », à l’entendre s’éteindre et se rallumer au gré des montées en charge, avec parfois même quelques à-coups...

Et donc

J’ai beaucoup apprécié l’agrément de conduite procuré par cette Mercedes C300de, tant pour sa souplesse et ses belles prestations en mode full électrique que pour ses capacités de routière préservées (grâce au Diesel) sur les plus longs trajets. Reste que je la choisirais plutôt en break qu’en berline… Avec un volume de coffre aussi torturé, autant garder la taille d’ouverture du hayon et tenter de compenser l’encombrement de la batterie par une meilleure garde au toit. 

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