A nouveau, le meilleur, le plus exclusif et le plus déraisonnable (W12) du savoir-faire technologique du Groupe Volkswagen s’unit à la tradition et l’élégance d’un cabriolet anglais de grand tourisme. Cette troisième génération de la Bentley Continental GT C nous retourne une nouvelle fois les sens.
Pour les plus irréductibles des passionnés, quelques pointes d’amertume ressortent des discussions quant à la dilution de l’identité de Bentley dans la stratégie et les économies d’échelle du Groupe Volkswagen – en particulier depuis la commercialisation du Bentayga. Cela dit, il faut pourtant bien remercier les Allemands, sans qui les Continental GT et, surtout, GT C n’auraient jamais vu le jour. C’eut été dommage, car ce premier modèle issu du mariage avec VW donnait naissance – il y a plus de 15 ans, déjà – à un coupé et un cabriolet qui ont non seulement rajeuni l’image de la marque, mais ont en outre «démocratisé» l’achat d’une Bentley et donc, largement contribué aux affaires. Mission accomplie car à travers le monde, plusieurs dizaines de milliers de clients ont succombé aux charmes de la «Conti», déclinées en d’innombrables versions et séries spéciales. En Belgique, la gamme concerne carrément 70% des ventes, dont un peu moins de la moitié en cabriolet qui reste, à l’heure actuelle, la Bentley moderne la plus sexy. Et quelque chose nous dit que la nouvelle génération a tout pour perpétuer la belle carrière de l’un des derniers cabriolets «12 pistons» du marché.