Plus de moteur à trois cylindres, la nouvelle BMW 318i s'appuie à nouveau sur un moteur à quatre cylindres. Mais un cylindre de plus, est-ce mieux ?
Concept
La septième génération de la BMW Série 3 ne convaincra pas tout le monde par son look, mais le compromis intelligent entre un confort suffisant et une excellente dynamique de conduite compense largement. Il en va de même pour l'intérieur, où le tableau de bord au design plutôt conservateur se caractérise principalement par sa technologie numérique haut de gamme. Tout semble un peu plus normal qu'il ne l'est en réalité.
Bien entendu, la BMW Série 3 est également disponible en version Touring. Tout comme la berline dont elle est dérivée, la version break présente une banquette arrière plus spacieuse. Le volume du coffre passe de 480 à 500 l ; lorsque les sièges arrière sont rabattus, il engloutit 1510 l de bagages. De la sorte, BMW a éliminé l'un des principaux inconvénients des générations précédentes. La conversion de la berline en break entraîne un surpoids de plus de 100 kg, ce qui signifie que la suspension est plus sollicitée et que le châssis est moins agile. Et comme nous avons essayé le Touring en version 318i, le moteur a eu davantage de travail également.
Comportement sur la route
La BMW 318i Touring ne fait plus appel à un moteur trois cylindres de 1,5 litre emprunté à la Mini. Désormais, il y a à nouveau un moteur quatre cylindres, de 2 litres, entre les roues avant, le même moteur qui équipe également les 320i et 330i. Mais moins puissant, car le moteur développe 156 ch et un couple maximum de 250 Nm. Cela suffit pour passer de 0 à 100 km/h en un peu moins de 9 s et pour dépasser les 220 km/h si les conditions le permettent.
Le châssis de la BMW Série 3 est si bon que l'on réclame plus de puissance, car le potentiel dynamique est énorme. Pourtant, la nouvelle 318i est un grand pas en avant par rapport à son prédécesseur, car son moteur 3 cylindres n'avait pas l'élégance qu'une telle voiture mérite. La courbe de couple est moins explosive, plus proche d'un moteur à essence que d'un moteur Diesel. Mais les caractéristiques de fonctionnement sont plus raffinées, le moteur vibre moins et grogne moins. L'excellente interaction avec la boîte automatique à huit vitesses fait le reste.
Verdict
Une BMW 318i Touring noire, c'est du pain béni pour les flottes de société. Vous ne nous entendrez pas nous plaindre, car cette combinaison convainc sans effort. Bien sûr, le châssis mérite une puissance moteur supérieure, mais cela n'enlève rien au fait que le 2.0 turbo essence convient très bien à cette Série 3. Ce n'est pas un bloc de caractère, mais le quatre cylindres de 2 litres est suffisamment décent pour justifier sa place dans le compartiment moteur. En outre, cette BMW offre un bon compromis entre la facilité d'utilisation quotidienne et le plaisir de conduire occasionnel.