Le cabriolet est un genre en perte de vitesse et le gazole un carburant à l’avenir incertain. Que penser, alors, si une traction intégrale s’ajoute au tableau, qui plus est sur un modèle de très haut standing? A tout le moins, que la BMW 840d xDrive Cabrio est un engin unique en son genre.
Si l’on connaissait déjà la formule avec la génération précédente, la 640d xDrive Cabrio, on la pensait vouée aux gémonies. Chez BMW comme ailleurs, l’heure n’étant plus aux paris hasardeux, la décision de conserver un «mazout» sous le capot de la nouvelle diva de la gamme matérialise donc une décision mûrement réfléchie, cohérente et en accord avec les objectifs commerciaux, lisez: une demande bien réelle des clients! Notamment les passionnés pouvant s’offrir une (très) belle voiture (mais pas deux) sans tomber dans l’excès d’un V8 (ou même d’un V6) à essence eu égard aux 30.000 ou 40.000 km qu’ils accomplissent annuellement pour filer efficacement d’un rendez-vous professionnels à l’autre en plein hiver (ah, la transmission xDrive!), rejoindre plusieurs fois par an une résidence secondaire dans le Sud par l’autoroute (ah, ce supermazout!) et profiter, en famille, de la saveurs des embruns lorsque le soleil part se cacher derrière la mer (ah, ce cabrio!). Certes, la 840d xDrive Cabrio ne deviendra pas un modèle de volume, mais bien heureux qui a la chance d’en profiter.