Essais moto / Harley-Davidson Livewire : Nouveau chapitre

L'arrivée de la première moto électrique chez un constructeur traditionnel s'opère donc sous l'enseigne d'Harley-Davidson. Voilà qui revêt un caractère hautement symbolique. La Livewire sera le haut de gamme de la vitrine électrique de Milwaukee.

Malgré des formes plutôt innovantes pour les productions du premier constructeur américain, la Livewire ne peut cacher qu’elle est bien une Harley-Davidson. Pourtant, on a un peu l’impression que les designers du Wisconsin ont joué profil bas: pas d’inscriptions ostentatoires, pas de logos démesurés. Pour trouver la mention «Livewire», il faut se mettre à même le sol et regarder sous la batterie. Assez basse, plutôt courte et, surtout, terriblement étroite si l’on excepte son large guidon, la Livewire se veut plutôt fluette et on éprouve quelques difficultés à se dire qu’elle pèse réellement 249 kg. La finition se montre de bonne facture, comme ce joli cuir latéral prolongeant la selle vers le guidon, même si le moelleux de cette dernière n’est pas vraiment au rendez-vous. Et pour les escapades en duo, une solide sélection naturelle s’imposera...