Avec la nouvelle Veloce, Alfa Romeo vient combler l’espace entre les versions classiques et la puissante Quadrifoglio. De quoi satisfaire ceux pour qui la Super aurait laissé un goût de trop peu.
Le concept
La dénomination Veloce est intimement liée aux modèles se plaçant au panthéon des meilleures Alfa. Apparue en 1956 sur la Giulietta Sprint , elle désignait alors un engin ayant bénéficié de quelques améliorations afin d’élever son caractère sportif. Aujourd’hui, Alfa Romeo respecte sa propre tradition et présente la Giulia Veloce, une version un peu plus musclée que la berline de "monsieur tout le monde". Elle vient s’intercaler entre la Giulia Super et la saisissante Quadrifoglio.
- Plaisir de conduite, comportement
- Q4 efficace mais pas rabat-joie
- Confort (suspensions adaptatives)
- Bruits de vent parasites
- Qualité perçue de certaines commandes
- Pertinence sur le marché belge
Ce qui change
Afin de la distinguer de la version classique, le pare-choc avant s’habille d’une nouvelle jupe tandis que le bouclier arrière reçoit un diffuseur (purement esthétique) entre les deux sorties d’échappements. Les contours de fenêtre et les étriers de freins s’habillent de noir. A l’intérieur, contrairement à la qualité perçue, le confort des passagers augmente grâce aux sièges sport offrant enfin un meilleur maintien latéral. Notons que ces derniers sont électriques et chauffants de série.
Comment ça roule ?
Bien plus qu’une belle gueule, la Veloce cache toute sa subtilité sous le capot. En effet, cette dernière n’est disponible qu’en deux motorisations, brûlant chacune son carburant respectif.
Budget/équipement
La Giulia Veloce vient se placer entre la Super et la Quadrifolgio Verde. A 44.840 € pour la version Diesel et 46.090 € pour l’essence, elle est aussi la Giulia la mieux équipée. En plus des deux moteurs spécifiques, de la boite automatique à 8 rapports et la transmission intégrale Q4 de série, la Veloce dispose également de jantes 18’’, de sièges sports électriques, chauffants et à réglage de maintien latéral électrique, du volant sport chauffant, de la climatisation auto bizone, des phares au xénon ainsi que d’un pack de sécurité active. Parmi les options intéressantes se trouve la suspension adaptative (1.150 €) conférant à la Giulia un confort de roulage impressionnant. De plus, grâce au bouton arborant un petit amortisseur, la suspension peut être découplée des modes de conduites.
Les concurrentes
Avec sa combinaison de puissance et quatre roues motrices, la Giulia Veloce ne constitue pas réellement le cœur de gamme, tant en essence qu’en diesel. Dans ses concurrentes directes, on retrouve la Mercedes-Benz C250d 4Matic (204 ch) et l’Audi A4 3.0 TDI (218 ch). Toutes deux sont en moyenne 1.500 € plus cher que l’Alfa. BMW ne proposant que la 330d de 258 ch en xDrive, elle représente quant à elle un surcoût de 5.000 €. Au niveau des motorisations essence, les allemandes sont moins cher mais moins puissantes (252 ch pour la BMW 330i XDrive et Audi A4 2.0 TFSI Quattro). Jaguar ne proposant la transmission intégrale que sur la version 180 ch de la XE, elle ne fait pas partie des concurrentes directes.
Notre verdict
La Giulia Veloce sera lancée en Belgique lors du Salon de Bruxelles en janvier et, bien que l’on puisse se poser plusieurs questions sur la pertinence d’un tel véhicule sur le marché belge, force est de constater qu’Alfa Romeo a créé ici une berline amusante, efficace sur tous revêtements et bourrée de personnalité.