Premier essai / Aston Martin Virage

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Entre la DB9 et la DBS, l'Aston Martin Virage s'adresse aux adeptes du Grand Tourisme sportif, mêlant habilement dynamisme, plaisir de conduite et confort au quotidien. Prise de contact.

Techniquement, DB9, Virage et DBS partagent naturellement bon nombre de composants. Notre Aston Martin du jour étant une vraie anglaise, l'accès au volant s'effectue par la droite. La poignée escamotable et la porte montante à l'ouverture sont là pour nous rappeler que la Virage reste un vrai coupé d'exception. Impeccablement installé à bord, bordé de cuir, d'Alcantara et de matériaux nobles, l'expérience débute par la mise à feu du V12. L'aiguille antihorlogique du compte-tours (une spécificité Aston Martin) s'active.

Sur les routes engageantes de la pointe sud de l'Espagne, la Virage déploie tous ses talents. Bourré de couple à bas régime, le V12 procure un allant assuré, tandis que le châssis encaisse sans broncher les défauts de la route et les contraintes d'une conduite enjouée. En conduite dynamique, mode Sport activé, la Virage sait aussi se montrer convaincante. La boîte automatique impeccablement calibrée permet quant à elle d'enchaîner rapidement les rapports via les palettes implantées derrière le volant, hélas toujours un peu trop petites à notre goût étant donné qu'elles sont fixes, et nécessitent donc de lâcher le volant pour changer de rapport en virage. Franche et soutenue, l'accélération n'est néanmoins jamais brutale.

Sans bouleverser la hiérarchie établie, la Virage se dessine comme le coupé (ou la découvrable en version Volante) Grand Tourisme le plus homogène de la gamme Aston Martin. Agréable en balade, doté d'un joli tempérament et performant lorsqu'on le lui demande, il s'impose comme un must pour les amateurs du genre. 

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