Pour relancer son best-seller à grande échelle, Audi prétend réussir - au seul prétexte de proposer un modèle chic - là où les généralistes n'ont jamais passionné : le créneau de la berline compacte tricorps.
La carrosserie 3 volumes la plus conventionnelle n'a jamais soulevé les foules dès lors qu'elle touchait le segment C des berlines compactes. Rappelons que la plateforme de l'A3 Sportback, comme notre A3 Berline, est celle de la dernière Golf. Comme la 5 portes, la 4 portes s'est aménagé des bonnes places arrière. On y retrouve toutes les qualités de la dernière génération de l'A3: finition de grande classe, insonorisation et confort très haut de gamme. Le label «premium» n'est donc pas usurpé. Et, ce qui ne gâche rien, l'esthétique de la voiture fait l'unanimité. L'A3 en 3 dimensions, c'est aussi une très belle posture sur la route.
Nous avons pu la conduire dans ses 3 versions disponibles au lancement: 2 à essence et boîte robotisée S-tronic et 1 Diesel manuelle, toutes suralimentées et à injection directe comme ça devient la règle chez Audi - un des trois motoristes les plus à la page! Il s'agit du 1.4 TFSI Cylinder on Demand (désactivation de la moitié des cylindres à faible charge) de 140 ch, du 1.8 TFSI 180 au couple identique (250 Nm) et du Diesel 2.0 TDI 150 (de 320 Nm). Les 1.6 TDI 105 (à 6 vitesses manuelles ou 7 robotisées), 1.4 TFSI 125 (sans CoD) et les transmissions quattro sur les 2.0 TDI et 1.8 TFSI suivront en septembre.
Enfin, à équipement égal, on ne comprend pas que l'A3 berline soit plus chère que la Sportback made in Germany, alors qu'elle est construite - avec le sérieux allemand! - dans un pays qui fait du dumping social, la Hongrie. Sans compter qu'avec le succès, Audi pense la faire construire en Chine...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1553 du 10 juillet 2013.