Le V6 TDI le plus puissant d’Audi entre dans sa deuxième année, mais son association avec le SUV intermédiaire est une première, voire un cocktail assez inédit pour faire du Super-Q5 une révélation.
Le projet de renforcer la famille Q5 d’une version fortement motorisée remonte au Custom Concept Car dévoilé il y a déjà près de 4 ans (V6 TFSI de 408 ch, boîte robotisée S-tronic à 7 vitesses, suspension surbaissée de 60 mm, voies élargies de 90 mm, jantes alu de 21” et disques de freins en carbone céramique!), soit 1 an après la genèse du modèle (2008). Il aura fallu attendre 2013 pour avoir quelque chose de ressemblant dans la production de série: le SQ5, qui s’en inspire sans retenir les idées radicales de ce prototype unique.
Sur les marchés nord-américains, encore diésélophobes, la démarche a consisté à motoriser le SQ5 avec un V6 TFSI (3.0 V6 biturbo à injection directe d’essence porté à 354 ch et 470 Nm, soit la variante affûtée du 6 cylindres suralimenté par compresseur des S4 et S5 – 333 ch, 440 Nm). L’Europe diésélophile jettera son dévolu sur la version la plus poussée du 3.0 V6 BiTDI étrennée en 2012 par les A6/A7 (313 ch à 3900 tr/min, 650 Nm de 1450 à 2800 tr/min).