Le prolongateur d’autonomie rend perplexe: est-il vraiment nécessaire?
Si les avis divergent quant à l’i3, force est de reconnaître que cette BMW citadine électrique est bien pensée. Son concept est unique et les matériaux exclusifs combinés à un habitacle spacieux créent une atmosphère vraiment particulière. Jusqu’à présent, cependant, le modèle souffrait d’une autonomie jugée insuffisante par beaucoup de navetteurs, même avec le prolongateur d’autonomie. Munich les a entendus et a remplacé la batterie de 22 kWh par une de 33 kWh portant l’autonomie théorique à 231 km pour la REX dont nous disposions. Certes, nous n’avons pas atteint ce résultat, mais nous avons tout de même pu parcourir un bon 200 km avant que le bicylindre n’intervienne. C’est d’ailleurs ce dernier qui rend perplexe: est-il vraiment nécessaire? Outre qu’il augmente le prix de 4500 €, il pèse 120 kg de plus sur l’essieu arrière. En combinaison avec la nouvelle batterie, l’i3 REX accuse 1.440 kg, une masse qu’elle ne peut dissimuler, notamment en changement d’appui. Cette sensation de lestage se ressent également dans la direction, trop lourde à faible allure et de surcroît insuffisamment centrée: sur l’autoroute, elle impose de fréquentes corrections. Cela étant, les relances restent vraiment impressionnantes.
- Concept original
- Autonomie intéressante
- Excellentes performances
- Supplément de masse de la version REX
- Surcoût de la version REX
- Ressenti de la direction