En 2008, BMW inventait le SAC, le Sport Activity Coupé, avec le X6. Tout un programme! Depuis, le concept s’est étendu vers le bas avec le X4. Voici à présent le dernier rejeton en attirail «M».
L’an dernier, BMW a écoulé quelque 34.500 «vraies» versions M, à côté de 27.900 modèles M Performance, un concept lancé en 2012 et qui désigne le haut du panier de la gamme BMW normale. On peut citer la M135i, la M235i ou encore la M50d. Et aujourd’hui, BMW fait de même pour son «SAC» (décidément, on ne s’y fait pas…) de gamme moyenne, le X4. En devenant M40i, ce dernier a revu son équipement à la hausse et bénéficie d’une mécanique vraiment musclée: le 6 cylindres en ligne de la M2 à turbocompresseur Twin Scroll. Ses ressources sont toutefois un peu moins importantes que dans la M2: le moteur n’aligne plus «que» 360 ch et 465 Nm (sans overboost). Cette puissante mécanique est associée de série à la boîte automatique ZF à 8 rapports, dont la gestion a, logiquement, été revue pour plus de sportivité.
Cette cavalerie passe à la route via une transmission intégrale permanente qui privilégie l’essieu arrière, comme il sied à un 4x4 sportif. Le châssis a lui aussi évolué: il adopte d’autres réglages et profite de série d’un amortissement piloté. La direction se caractérise par une assistance variable pour un rendu plus sportif, tandis que les disques de freins voient leur diamètre augmenter à l’avant. De série, la voiture repose sur des jantes de 19” chaussées de Michelin Premacy. En option, il est possible de préférer des jantes de 20” montées en Michelin Pilot Supersport (245/40 à l’avant et 275/35 à l’arrière). BMW revendique une vitesse de pointe de 250 km/h (électroniquement limitée) et un 0 à 100 km/h en 4,9 s. L’usine annonce une consommation moyenne normalisée de 8,6 l/100 km, ce qui correspond à des émissions de CO2 de 199 g/km.
- Plaisir de conduite
- Look pour les amateurs du genre
- Habitabilité raisonnable
- Pas donné
- Consommation en conduite sportive
- Concept de carrosserie hermaphrodite