Premier essai / BMW Z4 20i

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La Z4 n'est que depuis 2 ans sur le marché et la voilà déjà sérieusement remise à jour techniquement. Un nouveau 4 cylindres turbocompressé vient porter l'estocade aux 6 cylindres.

La perte de deux cylindres signifie donc un peu moins de puissance, mais grâce au turbo twinscroll «intelligent», le temps de réaction de la turbine est ramené au minimum : le couple maximum s'en trouve amélioré; déjà atteint à 1250 tr/min, il reste disponible jusqu'à 4500 tr/min (4800 dans le 28i). Aucun Diesel ne fait mieux. Ça tombe bien : BMW ne veut pas de Z4 Diesel. Fort heureusement, il mettra en revanche sur notre marché une 20i ramenée à 163 ch, donc à la TMC divisée par deux.

Mais pour le client, la meilleure nouvelle, c'est que le plaisir de conduite reste intact. Le 20i brille par sa souplesse et son caractère volontaire, et ce dès les plus basses rotations. Si le chant lyrique des 6 cylindres a disparu, le sifflement du turbo, le chuintement de la soupape de décharge accompagnant les changements de rapports et les borborygmes de l'échappement au lever de pied ne manquent pas non plus de séduction. Deux petits bémols tout de même : la courbe de couple s'infléchit très sensiblement au-dessus de 5000 tr/min et l'étagement de la boîte manuelle apparaît trop long pour un roadster à la fibre sportive.

Le nouveau 4 cylindres turbocompressé sonne le glas des 6 cylindres atmosphériques, mais il n'y a pas de quoi en faire une dépression : le plaisir de conduite n'y a rien perdu et, en prime, la consommation a nettement baissé.

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