Le 4e constructeur mondial continue son offensive «produits». Après l'intéressant SUV Captiva et l'homogène berline Cruze, c'est au tour de la petite Spark d'entrer en piste, pour remplacer la vieillissante Matiz.
Au contraire de ce que son esthétique anguleuse suggère, la Chevrolet Spark ne dérive pas de la Suzuki Splash ou de l'Opel Agila, mais bien de la Matiz, dont elle reprend la plate-forme dans une configuration évoluée qui se caractérise par des cotes plus généreuses et divers travaux de rigidification. Outre la sécurité, l'encombrement supérieur de la Spark contribue à en améliorer l'habitabilité générale L'habitacle de la Spark est bien plus moderne que celui de la Matiz.
Les premiers tours de roues effectués à bord de la Spark laissent la conviction d'un modèle abouti. La preuve par l'insonorisation générale du modèle qui, même sur l'autoroute, ne nécessite pas que l'on hurle pour tenir une conversation. Par l'amortissement plutôt judicieux (et les voies plus larges), aussi, qui procure un comportement bien plus fidèle, serein et efficace que sur la Matiz. Le confort en sort naturellement grandi, puisque la voiture ne s'écrase plus sur les grosses déformations isolées. Bref, l'évolution est palpable dans tous les domaines. Notre déception vient plutôt des moteurs qui, bien que plus généreux, manquent singulièrement de muscle.
Bien (re)conçue autour de la base technique de la Matiz, la Chevrolet Spark a tout pour plaire aux urbains à la recherche d'un véhicule hypermaniable, abordable et suffisamment habitable pour faire face aux nécessités quotidiennes. En cela, la Spark se profile comme une sérieuse alternative aux stars établies de la catégorie, même si on aurait apprécié que Chevrolet pousse un peu plus loin le bouchon du CO2 pour ouvrir le droit à l'une ou l'autre prime fédérale.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1461 du 23 décembre 2009.