Premier essai / Citroën C4

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Pour sa seconde partie de carrière, Citroën greffe sur la C4 un nouveau moteur à essence, le 1.6 VTi de 120 ch. La berline moyenne se révèle ainsi plus sobre et moins polluante.

Après 4 ans de carrière, l'opération de restylage vient donner un second souffle aux 3 et 5 portes. L'aspect le plus visible de cette intervention concerne la face avant. Par contre, les changements mécaniques sont d'une tout autre ampleur. Les 1.6i 16V et 2.0i 16V sont remplacés par deux 1.6 de nouvelle génération, fruits de la collaboration avec BMW. Mais seule la variante atmosphérique de 120 ch sera proposée en Belgique.

Dans sa version atmosphérique, ce VTi (Variable valve lift and Timing injection) tout alu dispose d'un calage variable de la distribution (tant à l'admission qu'à l'échappement) en plus de la levée variable en continu à l'admission. Comme 90 % du couple sont disponibles sur une plage qui s'étend de 2500 à 5750 tr/min, l'élasticité est améliorée. Non contente de bénéficier d'un rendement supérieur, la C4 VTi 120 affiche des moyennes de consommation moindres.

La version turbocompressée THP 150 de ce moteur n'est pas appelée à être commercialisée chez nous. Pourtant, bien secondé par une boîte à 6 rapports (alors que le VTi 120 doit encore composer avec l'accrocheuse boîte 5), ce THP délivre un agrément de conduite supérieur à celui du 2.0i (143 ch et 200 Nm), auquel il succède sans susciter le moindre regret.

Délaissant toute entreprise de séduction facile, le restylage de la C4 privilégie les aspects mécaniques. Ce nouveau moteur à essence 1.6 VTi gagne en brio tout en consommant moins que ses prédécesseurs. On se prend à rêver d'une version typée sport pour faire honneur aux qualités de la plate-forme et exploiter le palmarès de la WRC qui domine le championnat du même nom.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1430 du 15 octobre 2008.