Premier essai / Citroën C4

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Citroën se devait de moderniser sa C4 berline, qui jouit certes d’une bonne estime, mais qui doit dévoiler de nouveaux atouts face à une concurrence très affûtée.

Comme «boosté» par la séparation avec DS, Citroën n’en finit pas de renouveler sa gamme. Après les C4 Picasso et Grand Picasso, la C1 et, surtout, la C4 Cactus en 2014, place à la nouvelle C4 berline en ce début 2015. Ou plutôt au restylage habituel de mi-carrière pour cette voiture du segment C, commercialisée depuis 2010. Fabriquée dans les usines de Mulhouse, la C4 connaît une carrière plus que correcte avec 450.000 exemplaires déjà produits. Les changements apportés à cette deuxième génération suffiront-ils à contrecarrer l’offensive lancée par de nombreux concurrents: Volkswagen (Golf ), Peugeot (308) et Ford (Focus) en tête? Réponse dans quelques mois. La séparation entre DS et Citroën a permis de cristalliser la philosophie de la marque autour de quelques mots d’ordre précis: design, bien-être et technologie. La Citroën C4 ne possède pas une silhouette qui suscite l’émotion. Plutôt anonyme dans le trafic, elle se veut consensuelle. Les designers se sont penchés sur le dessin des blocs optiques avant et arrière – ce n’est pas une originalité – pour proposer une nouvelle signature visuelle et lumineuse: diodes a l’avant et effet 3D à l’arrière! Par ailleurs, de nouvelles jantes (17”) soulignent quelque peu un caractère dynamique par ailleurs très discret. Autant dire qu’il n’est pas aisé de reconnaître la nouvelle C4 au premier coup d’oeil! Cela dit, Citroën ne fait pas autre chose que Volkswagen et même Ford, qui ont surfé sur la vague du succès de leurs Golf et Focus pour les faire esthétiquement évoluer en douceur.

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