Premier essai / Fiat Fullback : Transfert de compétences

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Avec le Fullback, Fiat jette un pont entre ses voitures de tourisme et sa gamme Professional. Pour que l’opération soit rentable, le constructeur italien a fait appel aux compétences d’un spécialiste.

Le nouveau Fullback n’est pas à proprement parler le premier pick-up de Fiat. Il y a déjà eu une variante pick-up du Fiorino – utilitaire dérivé de la Uno – dans les années 80. Ce véhicule a été remplacé par le pick-up Strada. Le Strada de dernière génération est encore commercialisé en Amérique du Sud, où Fiat propose aussi le Toro. Mais étant donné que ces modèles utilisent une plateforme de voiture de tourisme (celle de la Palio dans le cas du Strada et celle de la 500X/Renegade pour le Toro) et qu’ils sont plus petits que la majorité des pick-up vendus en Europe, ils font partie d’un autre segment.
En d’autres termes, Fiat ne disposait pas encore d’un pick-up dur à la tâche et possédant de réelles aptitudes au tout terrain.

  • Restylage réussi
  • Equipement complet et accessoires
  • Charge utile et poids tractable
  • Versions de base non importées
  • Comportement sur les mauvaises routes
  • Boîte automatique un peu datée

On aurait pu s’attendre à ce que les Italiens fassent appel à leurs relations américaines, que ce soit chez Dodge (chez qui le succès du Ram ne se dément pas, y compris chez nous) ou Jeep (qui reste un spécialiste incontesté de l’off-road). Mais comme Fiat voulait un véhicule au format de ses concurrents en Europe (Hi-Lux, Amarok, Ranger et autres), il a trouvé un accord avec Mitsubishi, qui a mis à sa disposition son pick-up L200. C’est donc un peu la même démarche que celle de Renault avec l’Alaskan (qui sera commercialisé cette année encore) et de Mercedes, dont le pick-up GLT est prévu pour 2017: dans les deux cas, ces nouveautés dérivent étroitement d’un certain Nissan Navara.

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