Hyundai poursuit son offensive européenne avec l'i30 Wagon, un break joliment réalisé, qui pourrait bien faire de l'ombre à pas mal de ses concurrents. Première prise de contact.
De la berline au break, la plateforme n'a évidemment pas changé. Le comportement non plus, ou si peu. Sur la route, on a toujours affaire à un châssis sain, rigoureux, un peu rugueux sur les revêtements abîmés peut-être, mais aujourd'hui totalement conforme à nos attentes d'Européens. Quant aux 18 cm gagnés en longueur, ils concernent uniquement le porte-à -faux arrière. À l'intérieur, l'espace destiné aux passagers n'a donc pas changé. Quant à la modularité, les dossiers de la banquette restent évidemment rabattables en deux parties, pour atteindre un volume maximum de 1.642 l. Pas mal pour un break de moins de 4,5 m d'encombrement. Un point faible? Peut-être le cache-bagages en toile qui, sur nos modèles d'essai, avait plutôt tendance à se dérober de ses ancrages de fermeture sur les gros chocs et à revenir brusquement et bruyamment dans son logement à enrouleur !
Hyundai ne fait pas de ségrégation. L'i30 Wagon a droit aux mêmes ensembles moteur/ boîte que la berline ainsi qu'aux mêmes exécutions. À ceux qui envisageraient de voyager le plus souvent chargés, on conseillera d'opter pour le 1.6 CRDi 110, plus assuré dans sa tâche sans être plus gourmand. Face à son homologue quatorze-cents, il a également l'avantage de pouvoir troquer sa boîte manuelle contre une automatique moderne (à 6 rapports), bien conçue et très agréable. Pour les plus exigeants, le 1.6 CRDi 128 reste aussi au catalogue, mais uniquement en combinaison avec l'exécution haut de gamme Style, à un prix qui grimpe alors considérablement.
À peine quelques mois après la berline, la Hyundai i30 Wagon débarque dans les concessions. Sans surprise, elle en reprend toutes les qualités techniques, dynamiques et d'aménagement en y ajoutant du volume de coffre et un style différent. Un break qui vaut le détour, assurément.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1533 du 3 octobre 2012.