Avec le Veloster, un original coupé à 3 portes, Hyundai avait défrayé la chronique. Avec l'arrivée d'un 1.6 turbo, les performances sont à présent en rapport avec le style provocateur.
À l'instar du Veloster atmosphérique, le turbo est proposé avec deux boîtes. Mais il s'agit à présent d'une manuelle à 6 rapports (5 pour le 1.6 «atmo») et d'une automatique à 6 rapports, en lieu et place de la boîte à double embrayage, incapable de supporter le couple du moteur turbo. Cette transmission possède des rapports courts et procure de meilleures performances que la boîte manuelle, au prix toutefois d'une consommation moyenne normalisée plus élevée de 0,8 l (7,7 l/100 km contre 6,9). Extérieurement, le Veloster turbo ne se démarque guère.
Au cours de notre brève prise de contact avec le Veloster Turbo à boîte manuelle, nous avons constaté que le moteur se montre très souple et accepte sans rechigner une conduite coulée, avec peu de changements de rapports. Mais si on le souhaite, et à condition d'accepter de se servir davantage de la boîte, il est possible de bénéficier d'accélérations agréablement vives, garantes d'une conduite sportive plus en rapport avec le style évocateur de l'engin. La suspension ne nous a pas semblé trop ferme, mais surtout, le sous-amortissement qui entachait le bilan dynamique de la version de base a disparu.
Hyundai, qui fait partie du Top 5 des plus importants constructeurs mondiaux, ne cesse d'étoffer sa gamme et exploite intelligemment les niches du marché. Il le prouve avec ce Veloster Turbo, capable de séduire le conducteur sportif qui veut rouler différent.