Premier essai / Kia Sportage

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Dans la foulée de Hyundai et son ix35, Kia renouvelle son Sportage. Il conserve ses acquis d'onroader, mais soigne aussi son allure, ses groupes motopropulseurs et son aménagement intérieur.

Ça n'a l'air de rien, mais le Sportage est un véhicule d'une importance capitale pour Kia, notamment en Europe. À y regarder de plus près, ce statut de «second» semble d'ailleurs définitivement appartenir au passé, comme en témoignent les traits nettement plus affirmés - et raffinés - de ce nouveau venu. Désormais apparenté au Sorento par sa proue musclée et effilée, le Sportage fait tourner les têtes. Ce souci de plaire se prolonge bien entendu à l'intérieur par un habitacle nettement plus soigné. Finalement, seule la qualité perçue nous a déçus. Heureusement, le Sportage se rattrape par une habitabilité plutôt généreuse, qui s'explique par l'accroissement des dimensions du modèle.

Effectués au volant d'une version 2 litres Diesel 2WD, les premiers tours de roue mettent d'emblée en exergue les progrès accomplis. Plus serein sur la route grâce à un train avant plus vif et mordant, le Sportage profite aussi de mécaniques bien plus abouties qui offrent une belle souplesse ainsi qu'une réponse plus linéaire, même si d'aucuns leur reprocheront encore une sonorité trop présente dans les phases transitoires. Heureusement, à allure stabilisée, le 2 litres redevient plus discret, tandis que la boîte automatique qui l'accompagne fait preuve de beaucoup de douceur lors des changements de rapports.

Il aura fallu attendre la troisième génération de Sportage pour voir cet intelligent SUV s'affranchir de sa discrétion. Désormais aussi séduisant sur le plan de la présentation ou des ensembles mécaniques (agrément, consommation et rejets), le voilà avec toutes les cartes en main pour s'imposer face à une concurrence européenne qui, elle, ne bénéficie toujours pas d'une garantie de 7 années.

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