Premier essai / Maserati Quattroporte S

Rédigé par le

Sommaire

Découvrez notre prêt auto

Comme toutes les Maserati, la Quattroporte est une voiture qui a en quelque sorte créé sa propre niche. Ce qui ne l'empêche pas, après 5 ans, d'avoir besoin d'une petite remise à niveau... Avec la S en prime !

Parce que certains clients n'étaient pas pleinement satisfaits du moteur V8 4.2, auquel ils reprochaient un certain manque de couple à moyen régime, les hommes de Maserati ont installé sous le capot de la Quattroporte, le V8 4.7 qui anime également la Grand Turismo S et l'Alfa 8C Competizione. Il se distingue par une courbe de couple beaucoup plus « pleine » de 2000 à 4500 tr/min. Le 4.2 demeure toutefois au. En revanche, la boîte de vitesses robotisée Cambiocorsa, aux réactions assez brutales, passe à la trappe. Les deux moteurs sont désormais associés, de série, à une boîte de vitesses automatique ZF à 6 rapports.

Comme l'équilibre de la voiture est excellent, au même titre que sa motricité, grâce au différentiel à glissement limité (de série), la Quattroporte donne à son conducteur l'impression d'être aux commandes d'une voiture plus petite qu'en réalité. La seule chose qui fasse quelque peu tache sur une limousine de cette classe, c'est une suspension assez ferme qui ne filtre que moyennement les grosses inégalités, et ce malgré les amortisseurs adaptatifs Skyhook. Quant au V8 4.7, il brille par sa douceur et sa sonorité, évocatrice mais civilisée. Il travaille en parfaite intelligence avec la transmission automatique, qui se montre à la fois rapide et douce.

Le restylage n'a globalement pas affecté la personnalité de la Quattroporte, qui demeure une voiture à part. Elle propose l'habitabilité d'une grande berline allemande, mais s'avère beaucoup plus dynamique par son comportement et par la façon dont elle communique avec son conducteur.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1425 du 6 août 2008.

Prix en savoir plus sur la version essayée NC
Avis Rédaction NC