A l’image de beaucoup de constructeurs généralistes, les ambitions de Mazda sont tournées vers le haut de gamme. Remise à niveau, la 6 se complète d’une variante à 4 roues motrices.
Il n’y a rien d’illogique à cela: comme beaucoup d’autres constructeurs, Mazda veut grappiller des parts de marché dans le lucratif segment «premium ». On se souviendra d’ailleurs que, dans les années 90, le constructeur japonais avait déjà entrepris une telle tentative avec sa marque Xedos, répliquant ainsi - à Honda, Nissan et Toyota et à leur filiales de luxe qu’étaient Acura, Infiniti et Lexus. Ce fut un échec, sans doute parce que les Xedos 6 et 9 ne s’assumaient pas suffisamment par rapport aux classiques modèles Mazda, dont elles empruntaient d’ailleurs toujours le logo. Bref, contrairement à Citroën, qui vient de faire de DS une marque à part entière, Mazda retente le coup, mais de manière différente: en améliorant ses produits de manière à conduire la marque aux portes de la catégorie «premium». Quelques légères retouches doivent donc permettre à la 6, sur le marché depuis 2 ans, d’opposer une résistance sérieuse aux valeurs sûres du segment, Ford Mondeo et Volkswagen Passat en tête.