Premier essai / Mercedes Classe B

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Si la Mercedes Classe B bénéficie d'une remise à niveau quelques mois après le lancement de la BMW Série 2 Active Tourer, ce n'est certainement pas le fruit du hasard... En outre, elle s'électrifie.

La Classe B Electric Drive est mue par le même moteur que la Tesla Model S, mais bridé électroniquement à 180 ch et 340 Nm. De quoi abattre le 0 à 100 km/h en 7,9 s... Du moins si l'état du revêtement le permet, parce que, ainsi que nous avons pu le constater lors de la présentation, les roues avant peuvent éprouver quelque peine à faire passer ce gros couple - disponible dès que le moteur commence à tourner - sur le bitume. Mercedes annonce une autonomie de 200 km, mais, avec une batterie d'une capacité de 28 kWh (empruntée à l'ancienne Classe B électrique, construite en série limitée et elle aussi mise au point par Tesla), ce chiffre nous semble très optimiste. Il est plus réaliste de tabler sur 130 à 150 km.

Si la traction électrique vous laisse froid, Mercedes propose pas moins de 10 moteurs conventionnels (5 à essence, 5 Diesel) dont les puissances sont comprises entre 90 et 211 ch. Pour les clients à la fibre «écologique» qui ne sont pas prêts à passer à la propulsion électrique, il y a encore la Classe B 200 Natural Gas, qui fonctionne au gaz naturel (CNG). Sur la route, nous avons apprécié le confort de cette Classe B au gaz naturel, plus convaincant à notre sens que celui des versions conventionnelles, plus fermement suspendues. La Classe B reçoit de série l'aide au freinage urbain Collision Prevention Assistant, qui avertit le conducteur en cas de risque de collision imminent et augmente la pression régnant dans le circuit de freinage, histoire d'assurer un ralentissement maximal si nécessaire. Dans l'habitacle, l'écran multimédia optionnel a grandi et sa résolution a été sensiblement améliorée. Mercedes offre désormais la possibilité de surfer sur Internet, par exemple pour trouver des informations touristiques (ou gastronomiques...) immédiatement utiles.

La Classe B adopte un nouveau visage, ce qui lui permet d'être esthétiquement plus proche des derniers produits signés Mercedes-Benz. Cela va de pair avec l'arrivée d'une ambitieuse palette de systèmes de sécurité, d'une connectivité tout à fait dans le coup et, ce qui ne gâche rien, d'un très large choix de moteurs, en ce compris des variantes électrique et au gaz naturel. Voilà qui fait d'autant plus regretter une modularité trop simpliste...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1588 du 12 novembre 2014.

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